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L'actualité des sondages du 13 au 19 mars 2023

Chaque semaine, Flashs vous propose une sélection de sondages et rapports publiés en France et dans le monde.

Sondages et rapports publiés du 13 au 19 mars 2023

France

Nuits difficiles. Enquêtes après enquêtes, nombre de Français confirment les difficultés qu’ils rencontrent à trouver un sommeil réparateur. Celle très complète menée par OpinionWay pour l’Institut national du sommeil et de la vigilance n’échappe pas à la règle : ils sont ainsi 37% à dire que la qualité de leur sommeil est mauvaise ou moyenne, et 42% à indiquer souffrir d’au moins un trouble en rapport.  Les réveils nocturnes touchent 8 répondants sur 10 qui mettent en moyenne 31 minutes pour se rendormir. Toujours en moyenne, les Français dorment durant 6 h 58 en semaine et 7 h 40 le week-end. Enfin, 19% des personnes interrogées déclarent avoir pris des médicaments pour s’endormir au cours de la semaine précédant le sondage.

Vivre en ville. Que pensent les urbains de leur « qualité de ville » ? Plus de 2 000 habitants résidant dans des agglomérations françaises de plus de 100 000 habitants ont répondu à l’étude lancée par Harris Interactive à la demande de LCL. Si plus de 7 habitants sur 10 (77%) estiment leur vie plaisante, ils ne sont que 20% à la trouver « très plaisante ». S’attardant plus particulièrement sur les mobilités, le sondage montre que les trois quarts des urbains estiment que l’offre de transport est diversifiée (75%) et pratique (76%).  Néanmoins, cette mobilité est également jugée encombrée pour 68%, polluante pour 64% et chère pour 65%. Favorables à l’essor des modes de déplacements doux en lieu et place de la voiture, les répondants plébiscitent le développement du vélo (76%) mais restent sceptiques vis-à-vis de la trottinette (46% d’avis favorables).

L’eau est rare. Canicules à répétition, longues semaines sans pluie, voire restrictions d’utilisation dans certains endroits :  les Français sont de plus en souvent confrontés à la raréfaction de la ressource en eau. Interrogés par Harris Interactive pour BFM Business et Tilder, 65% disent que l’eau est une ressource rare, dont plus d’un sur dix (11%) estime qu’elle est devenue très rare.  Cette perception est majoritaire parmi toutes les générations hormis – et c’est aussi étonnant qu’inquiétant – par les 18-24 ans qui ne sont que 43% à juger de la rareté de l’eau.

Féminisme. Mandaté par Paris Première, l’IFOP a interrogé les Français sur le regard qu’ils portent sur le féminisme. Pour près de 7 sur 10 (68%) d’entre eux auxquels plusieurs propositions ont été soumises, être féministe aujourd’hui, c’est d’abord lutter pour l’égalité entre les hommes et les femmes, un sentiment partagé de manière égale par les deux sexes. Près de 5 Français sur 10 (46%) citent également la lutte contre les inégalités salariales et la lutte contre les violences conjugales. 40% évoquant pour leur part le combat contre les violences sexistes. Les items rencontrant le moins d’adhésion sont ceux concernant la lutte contre les discriminations sexuelles des minorités (17%) et l’amélioration de l’accès des femmes à la contraception (11%), accès dont la très grande majorité juge aujourd’hui qu’il est aisé.

À Paris. Alors que le mandat municipal 2020-2026 aborde sa seconde moitié, une enquête de l’IFOP pour Fiducial, Le Figaro et Sud Radio se penche sur le climat politique dans la capitale. S’ils sont globalement satisfaits (77% le disent, contre 88% il y a 5 ans) de vivre dans la Ville Lumière, les Parisiens sont néanmoins critiques dans de nombreux domaines. Hormis la culture, qui recueille 73% d’avis positifs, les transports en commun (35%), la sécurité 29%) ou encore la propreté (17%) sont loin de convaincre les répondants. Logiquement, l’image de la maire de Paris pâtit de ces appréciations plus que mitigées : 38% des Parisiens se disent aujourd’hui satisfaits de son travail contre plus de la moitié (52%) en 2015. Parmi celles et ceux qui seraient susceptibles de la remplacer, 45% pensent que Rachida Dati ferait une bonne maire, 40% estiment que Gabriel Attal pourrait lui aussi faire le job, suivi par Yannick Jadot (34%).

Privés de jets ? La proposition de députés écologiques d’interdire l’utilisation des jets privés séduit une belle majorité de nos concitoyens si l’on en croit le sondage réalisé par Cluster 17 pour Le Point. Près de 6 sur 10 (59%) se déclarent en effet favorables à une telle mesure, qu’ils soient motivés par des raisons écologiques ou par la volonté de voir les milliardaires réduire leur empreinte. Sans surprise, les sympathisants des Verts sont les plus nombreux (85%) à voir d’un bon œil une éventuelle interdiction quand seuls 38% de ceux de Valérie Pécresse partagent cet avis. À noter que les jeunes et les femmes sont les plus convaincus par cette proposition.  

INTERNATIONAL

Canada / Ingérence. Face aux allégations d’ingérence chinoise dans les élections, les Canadiens conservent très majoritairement leur confiance dans le système électoral de leur pays. Selon l’enquête menée par la société Léger, 71% d’entre eux sont dans ce cas contre 29% qui pensent le contraire. Dans des proportions proches, près de 7 Canadiens sur 10 (69%) font aussi confiance aux résultats des élections quand 20% expriment l'inverse et 11% ne se prononcent pas.

USA / Précarité financière. Les Américaines sont plus soucieuses que les Américains vis-à-vis de leurs finances.  C’est ce que révèle l’étude conduite par Fidelity Investments qui indique que 76% d’entre elles craignent de ne pas avoir suffisamment d’économies, un sentiment partagé par 65% des hommes. En conséquence, plus de la moitié des femmes interrogées indiquent prévoir de contribuer à un fonds personnel dédié aux éventuelles urgences et les deux tiers (66%) disent qu’elles ajusteront leurs habitudes de dépense au cours du prochain semestre.

Espagne / Violences sexuelles sur Tinder. Les résultats de l’enquête de la Fédération des jeunes femmes « Apps sans violence » auprès de 963 utilisatrices de Tinder âgées de 18 à 35 ans sont pour le moins inquiétants. En effet, 22% d’entre elles déclarent avoir été forcées à avoir une relation sexuelle, donc violées, et 58% disent qu’elles se sont senties obligées d’avoir un rapport sexuel avec l’homme qu’elles venaient de rencontrer via l’application. Près d’un tiers (30%) indiquent que leur partenaire les a incitées à boire dans le but d’avoir une relation sexuelle, relation sexuelle qui, dans 30% des cas, s’est poursuivie en dépit de leur demande d’arrêter. En amont de la rencontre, lors des échanges sur l’application, près de 7 femmes sur 10 se sont senties obligées d’avoir des conversations sexuellement explicites.