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L'actualité des sondages du 27 février au 5 mars 2023

Chaque semaine, Flashs vous propose une sélection de sondages et rapports publiés en France et dans le monde.

Sondages et rapports publiés du 27 février au 5 mars 2023

FRANCE

Confiance dans les fruits et légumes. Les fruits et légumes frais gardent une belle cote auprès des consommateurs français, comme le montre le baromètre annuel établi par CSA pour Interfel et FranceAgrimer. Pour 93% de personnes interrogées, il s’agit là de produits dans lesquels elles ont confiance, devant les surgelés, les conserves et les plats cuisinés. En dépit d’une augmentation de leurs prix – constatée par 86% des répondants -, 96% des Français continuent d’en acheter régulièrement, quand bien même ils se déclarent moins nombreux à en consommer tous les jours (53% en 2022 contre 59% en 2021). D’ailleurs, les fruits et légumes ne sont que peu concernés par les arbitrages financiers à l’heure des courses, 8 Français sur 10 déclarant qu’ils n’ont pas réduit leurs dépenses en la matière.

Les jeunes et la consommation de fruits et légumes. Tout à fait complémentaire du sujet précédent, une étude réalisée par l’IFOP pour Interfel s’est intéressée à la consommation de fruits et légumes chez les 18-30 ans. Si 70% des jeunes interrogés indiquent avoir consommé plus de fruits et légumes frais au cours de l’année écoulée, ils sont 59% à dire qu’ils ne mettent pas en pratique la recommandation d’en manger au moins 5 portions par jour. Pour près de la moitié (45%) des répondants dans ce cas, le prix est le premier frein, suivi par l’aspect peu pratique (épluchage, temps de préparation) pour 28%, le manque de temps pour en acheter étant cité en 3e position par 24%. Pour autant, près de 9 jeunes sur 10 disent prendre du plaisir à manger des fruits et des légumes, et 6 sur 10 indiquent qu’ils en consommeraient plus s’ils en avaient les moyens financiers.

Français et souveraineté alimentaire. Élargissons un peu le spectre avec l’enquête conduite par Elabe pour Les Échos, l’Institut Montaigne et Radio Classique sur la perception qu’ont les Français de la souveraineté alimentaire. Pour plus de la moitié des sondés (55%), l’Hexagone produit de quoi répondre à la majeure partie de ses besoins, 12% pensant même que cette autonomie est totale. A l’inverse, un tiers des personnes interrogées (33%) estime que notre pays dépend essentiellement de l’étranger dans ce domaine. Pour assurer l’approvisionnement des foyers, l’opinion hésite entre une production exclusivement réalisée sur le sol français (46%) et une collaboration à l’échelle européenne (41%). Enfin, face à l’augmentation des prix de l’alimentation, nos concitoyens pointent en premier lieu la responsabilité de l’industrie agro-alimentaire (53%), suivie par la grande distribution et ses marges (52%) et le conflit en Ukraine (48%). Seuls 8% des répondants pensent que les agriculteurs sont trop gourmands lorsqu’ils fixent leurs tarifs.

Politiques au salon de l’agriculture. De la souveraineté alimentaire, il en a bien sûr été question au salon de l’Agriculture qui vient de fermer ses portes. Un salon où, comme chaque année, femmes et hommes politiques se sont pressés. Dans un court sondage pour BFM Business et Tilder, Harris Interactive a demandé aux Français si ces déplacements étaient à leurs yeux une bonne chose. Oui, a répondu une très large majorité (21% une très bonne chose et 58% une bonne chose) contre tout juste un répondant sur cinq (20%) pour qui nos politiques auraient mieux fait de s’abstenir.

Jeunes et réseaux sociaux. Les Français sont plutôt en phase avec la proposition du groupe Renaissance à l’Assemblée, qui souhaite relever à 15 ans la majorité numérique fixée aujourd’hui à 13 ans. Une enquête de l’IFOP pour la Fondation Reboot nous apprend en effet que  les ¾ des parents d’enfants de 13 à 15 ans y sont favorables, voire à d’autres mesures comme la prohibition des publicités numériques visant les moins de 15 ans (86% d’approbation).  Il est vrai, comme le souligne l’enquête, que les jeunes Français font des réseaux sociaux un usage massif : 64% des 11-14 ans consultent par exemple chaque jour YouTube et 46% TikTok. Des plateformes en lesquelles ils placent une confiance qui, si elle n’est pas aveugle, soulève question. En effet, près de la moitié (46%) des 11-14 ans estiment que TikTok met en avant des ressources fiables et, dans une proportion presque similaire (49%) que YouTube fait de même.

Violences en milieu scolaire. Face à la violence en milieu scolaire, 53% des Français interrogés par Cluster 17 pour Le Point estiment qu’il faut davantage de sanctions, 47% prônant pour davantage de prévention afin de mieux protéger élèves et enseignants. Derrière ces chiffres se cachent de nettes disparités. Ainsi, quand 80% des lecteurs de Marine Le Pen et 75% de ceux de Valérie Pécresse à la dernière présidentielle optent pour une fermeté plus grande, 75% des sympathisants de Jean-Luc Mélenchon et 70% de ceux de Yannick Jadot penchent pour la prévention. Si elles sont moins affirmées, des différences se font également jour sur le plan générationnel :  58% des 35-49 ans, parents potentiels d’enfants scolarisés, sont favorables à plus de sanctions tandis que les 18-24 ans préfèrent pour leur part à 53% la prévention.

Macron en Afrique. À l’occasion de la tournée africaine du Président de la République, Odoxa a pris le pouls, pour Le Figaro, des Français sur la présence de notre pays sur ce continent. Jugeant à 61% que cette présence est importante pour défendre les intérêts économiques de l’Hexagone et à 60% qu’elle l’est pour aider au développement de l’Afrique, les personnes interrogées sont néanmoins inquiètes quant à l’avenir de ces relations. En effet, 62% se disent pessimistes en la matière et 60% ne font pas confiance à Emmanuel Macron pour créer les conditions d’une nouvelle relation équilibrée, réciproque et responsable. Vis-à-vis de l’hostilité affichée par certains pays africains à l’égard de la France, 56% citent comme cause le passé colonial, loin devant les 37% qui y voient la propagande de la Russie et de la Chine. Enfin, près des deux tiers des répondants (61%) pensent que la France doit renoncer à sa présence en Afrique si les pays concernés ne la souhaitent pas.

INTERNATIONAL

USA / Patients et médecins. Une étude de la plate-forme Tebra s’est penchée sur l’influence des technologies de communication dans la relation entre patients et médecins. Il en ressort que pour les 3/4 des Américains interrogés, la présence en ligne des professionnels de santé est très importante dans le cadre de leurs recherches. Par ailleurs, plus de 50% apprécient être informés de leurs rendez-vous par SMS et 45% suivraient leurs praticiens sur les réseaux sociaux si ces derniers y publiaient régulièrement des informations. Enfin, face à la puissance de l’offre, près de 50% des répondants indiquent qu’ils donnent deux chances à leur médecin avant d’en changer.

Chili / Marché du travail. Si 52% des travailleurs chiliens consultés par le cabinet Robert Half se disent satisfaits de leur emploi actuel, ils sont toutefois 86% à dire qu’ils aimeraient en changer en 2023 afin d’obtenir un meilleur salaire. Un désir qui risque de se heurter à la situation du marché du travail au Chili, évaluée négativement par plus de la moitié des répondants (56%) qui sont en outre 58% à estimer qu’il est aujourd’hui plus difficile de décrocher un emploi qu’il y a un an.

Pérou / Violences sexuelles. Les Péruviens ont une conscience très accrue de la violence sexuelle qui règne dans le pays. Selon une étude menée par Promsex et Manuela Ramos à l’occasion de la Journée internationale de la femme, 96% des personnes interrogées disent qu’il s’agit là d’un problème fréquent dans le pays. Rejetant majoritairement les arguments censés justifier ces violences – 71% disent par exemple que l’habillement des femmes ne doit pas être évoqué -, les répondants sont d’accord à 78% pour que l’égalité des genres soit une approche effective en matière d’éducation.