DANS 
STAT'ACTU

L'actualité des sondages du 30 janvier au 5 février 2023

Chaque semaine, Flashs vous propose une sélection de sondages et de rapports publiés en France et dans le monde.

Études et sondages diffusés du 30 janvier au 5 février

FRANCE

L’impact des écrans.  Dans un monde de plus en plus connecté, les parents de jeunes enfants ont-ils conscience de l’impact des écrans sur leur progéniture ? Une étude, menée par l’Ifop pour la Fondation pour l’Enfance et les Entrepreneurs Réunis, montre que si 80% des parents interrogés estiment que leur propre consommation d’écrans a des répercussions sur leurs enfants, seuls 1/3 des médecins, eux aussi consultés par l’institut de sondage, pense qu’ils sont suffisamment informés. Une carence d’autant plus importante que le lien entre usage des écrans et difficultés de développement est établi pour 89% des praticiens.

Immo stress. S’ils devaient mettre en vente leur résidence principale, 59% des propriétaires interrogés par Opinionway pour Casavo aborderaient l’exercice avec des sentiments négatifs, mêlant inquiétude, stress, voire panique. Pour 36% des répondants, cette mise sur le marché de leur maison ou de leur appartement serait plus stressante que le passage à la retraite et pour 27% plus angoissante que l’examen du permis de conduire. Craintes qui, fort heureusement, se révèlent la plupart du temps infondées : 80% des personnes ayant déjà vendu un tel bien se disent satisfaites des conditions dans lesquelles s’est déroulée la transaction et 77% estiment en avoir tiré un bon prix.

Retraites, encore et toujours. Plusieurs nouvelles enquêtes ont été publiées la semaine dernière sur l’épineux sujet de la réforme des retraites. Celle réalisée par Opinionway pour Les Échos et Radio Classique confirme le soutien de 61% des Français au mouvement de protestation contre le projet, quand bien même 56% (-5 points en une semaine) des personnes interrogées estiment une telle réforme nécessaire. Une étude menée par Harris Interactive pour AEF Info à la veille de la journée de mobilisation du 31 janvier pointe pour sa part une opposition de près des deux tiers (65%) de la population à cette réforme que seuls 36% des répondants jugent facilement compréhensible. Enfin, ils sont 66% dans un sondage Elabe pour BFM TV à souhaiter que la mobilisation se poursuive, notamment parce que 74% jugent la réforme « injuste ».

Fêtes disette ? Sujet particulièrement prégnant en fin d’année, le pouvoir d’achat a-t-il influencé les Français dans l’organisation de leurs repas de fêtes ? A la question que leur a posée tout début janvier Harris Interactive pour le compte de l’Observatoire Cetelem, leur réponse est clairement oui. En effet, 66% des personnes interrogées ont cherché à réduire leur budget en achetant de moindres quantités, 60% ont renoncé à certains produits et 64% ont étalé sur plusieurs semaines leurs dépenses prévues pour les fêtes. Quant à l’ambiance autour de la table, 31% des répondants l’ont trouvée moins festive qu’habituellement, les enjeux économiques (inflation, pouvoir d’achat) ayant pesé sur les agapes, note l’étude.

Tout sucre. C’est une enquête CSA pour Cultures Sucre qui le confirme : 93% des Français considèrent le sucre comme une source de plaisir à laquelle ils aiment succomber, notamment parce que sa consommation est, pour 8 répondants sur 10, bonne pour leur moral. C’est d’ailleurs pourquoi 72% des personnes interrogées disent terminer leur repas par une note sucrée. Pour autant, bien des aspects de la culture sucrière demeurent mystérieux pour nombre d’entre nous : plus de la moitié (54%) des Français ne voient pas notre pays comme un producteur majeur – alors que le sucre que nous consommons est produit dans l’Hexagone -, et 85% pensent que le sucre est raffiné alors qu’il provient de betteraves à chair naturellement blanche.

Les Françaises et le sport. Si les femmes font moins de sport que les hommes, c’est surtout pour des raisons financières – 45% d’entre elles le disent contre 33% des hommes – et à cause de contraintes domestiques – évoquées par 36 des femmes contre 26% des hommes. Globalement, l’étude réalisée par Odoxa pour RTL et Winamax montre qu’un peu plus des 2/3 des Françaises (37%) pratiquent une activité sportive hebdomadaire contre près de la moitié des hommes (46%). Quant à la prise de conscience du sexisme dans le sport féminin, les avis divergent sensiblement : 58% des hommes jugent qu’elle est suffisante quand 54% des femmes estiment le contraire.

Pour la sobriété. En pleine envolée des coûts de l’énergie, les Français sont prêts à modifier leurs comportements pour réaliser des économies. Selon le sondage réalisé par Odoxa pour France Bleu, 87% sont prêts à limiter l’utilisation d’emballages, 84% à agir sur l’éclairage et 78% à réduire leur consommation d’eau. Moins enclins à la sobriété numérique – 51% n’envisagent pas de se restreindre sur leur utilisation d’Internet -, les Français approuvent à 75% l’idée d’une fiscalité verte qui toucherait les plus gros consommateurs d’électricité et à 86% la proposition de créer un « label énergétique » pour les commerçants. Enfin, nos compatriotes attendent de l’Etat et des collectivités locales qu’ils donnent l’exemple : plus de 9 Français sur 10 (91%) sont ainsi favorables à la réduction de l’éclairage sur les bâtiments publics.

Ovalie. Alors que le Tournoi des VI Nations vient de débuter, les récentes performances des rugbymen tricolores donnent de grands espoirs à leurs supporters. Les 2/3 des Français (66%) et plus des 3/4 des amateurs de ballon ovale (77%) les voient remporter la compétition selon un sondage Odoxa pour RTL et Winamax. Pour les personnes interrogées, c’est l’Angleterre qui prendra la 2e place, le pays de Galles complétant le podium.

Moral en berne. Les Français ne voient pas l’avenir en rose, nous apprend une enquête d’Odoxa pour Agipi, Challenges et BFM Business. Seulement 5% des personnes interrogées pensent que 2023 sera plus prospère que 2022 contre 72% qui la voient moins bonne et 23% qui estiment qu’elle sera identique à l’année dernière. Le moral économique de nos compatriotes est le plus mauvais des principaux pays européens : quand 21% des Français ont confiance dans l’avenir de leur pays, les Espagnols sont 35%, les Allemands 38%, les Britanniques 39% et les Italiens 40%.

INTERNATIONAL

Canada / Racisme. Les Canadiens noirs interrogés par l’institut KPMG estiment pour 90% d’entre eux que leurs employeurs ont fait des efforts en 2022 pour être plus équitables et inclusifs envers les employés noirs.  Ils sont également 56% à dire que leurs patrons ont plus agi pour promouvoir davantage de personnes noires à des postes de direction. Toutefois, les répondants redoutent qu’une récession mette à mal les progrès qu’ils constatent : plus de 7 sur 10 (73%) estiment en effet que la crise économique pourrait « mettre en veilleuse » la lutte contre le racisme et les initiatives en matière de diversité, d’équité et d’inclusion.

USA / Mécontentement. Les Américains restent très mécontents de la manière dont les choses se passent dans leur pays, selon le baromètre mensuel de l’institut Gallup publié en janvier.  Ils sont en effet 76% à se dire insatisfaits et 48% très insatisfaits. Si le chiffre est fort, il est cependant en légère baisse par rapport à 2021 lorsque 66% des personnes interrogées se montraient très insatisfaites. Sans surprise, c’est chez les électeurs républicains que le mécontentement est le plus élevé (94% d’insatisfaits), mais les partisans démocrates du président Biden le sont également, certes dans une moindre mesure (64%).

Chili / Insécurité. Au Chili, la peur d’être victime d’un crime atteint des sommets : 82% des personnes interrogées par l’institut Cadem font état de cette angoisse et 72% estiment que l’insécurité progressera dans le pays en 2023. Parmi les chantiers auxquels les autorités devraient s’attaquer, les Chiliens désignent à 46% le contrôle aux frontières, à 40% la lutte contre le trafic de drogue, 39% le renforcement des moyens des carabiniers et 34% la lutte contre le crime organisé.

Japon / Russie. Relayant une étude du cabinet Office, le site Japan News nous apprend que le sentiment de défiance des Japonais à l’égard de la Russie est au plus haut. La proportion de résidents du Pays du Soleil Levant ayant des sentiments positifs envers la Russie est de 5%, tandis que seuls 3,1% des répondants considèrent les relations entre les deux pays comme bonnes ou modestement bonnes. Enfin, à peine plus de la moitié des personnes interrogées (57,7%) jugent estiment importantes ou modestement importantes les relations bilatérales entre le Japon et la Russie.