DANS 
STAT'ACTU

L'actualité des sondages du 7 au 15 janvier 2023

Chaque semaine, Flashs vous propose une sélection d’études et de sondages publiés en France et dans le monde.

Études et sondages diffusés du 7 au 15 janvier

FRANCE

Adrien Quatennens. Si le député du Nord a bien fait son retour sur les bancs de l’Assemblée nationale après sa condamnation pour violences conjugales, ça n’est pas avec l’approbation des Français. Consultés par YouGov pour le Huffington Post, ils sont en effet 67% à s’opposer à ce retour et 62% à estimer qu’Adrien Quatennens devrait démissionner de son mandat de député. Par ailleurs, 51% des sondés jugent que la suspension de 4 mois qui lui a été infligée par La France Insoumise n’est pas assez sévère. 

Voyage, voyage. Plus de 7 Français sur 10 (71%) ont l’intention de voyager en 2023 si l’on en croit le sondage réalisé par OpinionWay pour le site spécialisé Liligo.fr. 51% partiront une à deux fois dans l’année, 17% comptent s’évader 3 fois et 8% plus de 3 fois. Si la France reste la destination de prédilection de 65% des répondants, les 18-34 ans sont 51% à dire qu’ils iront à la découverte de l’Europe. 

Mobilité professionnelle. Un peu plus de la moitié (55%) des actifs français seraient à la recherche d’un autre emploi que celui qu’ils occupent actuellement, selon le site Meteojob qui a confié à YouGov une étude sur le sujet. Les 25-34 ans (70%) et les hommes (63% contre 47% chez les femmes)  sont les plus concernés par cette mobilité professionnelle qu’ils espèrent. Obtenir un meilleur salaire (45%) et concilier vie privée et vie professionnelle (39%) sont les deux critères les plus mis en avant par les répondants pour motiver leur démarche.

Insécurité. Lorsqu’ils prennent les transports en commun, de nombreux Français disent ne pas s’y sentir en sécurité. C’est le cas de 46% des personnes interrogées par CSA pour CNEWS dans un sondage publié le 13 janvier. Les femmes (49%) sont plus concernées par ce sentiment que les hommes (42%), sentiment que les 18-24 ans sont les moins nombreux à éprouver (54% disent se sentir en sécurité). Interrogés plus spécifiquement, les Franciliens sont eux très partagés, 50% ressentant de l’insécurité, 50% n’en ressentant pas. 

Justice trop laxiste. Une autre étude, également menée par CSA pour CNEWS, s’est intéressée à l’opinion des Français sur la manière dont la justice traite les délinquant multirécidivistes. Pour près de 9 personnes sur 10 (87%), la justice apparait comme trop laxiste à leur endroit, un constat partagé à des niveaux quasi identiques par toutes les tranches d’âges : 84% des 18-24 ans et 87% des plus de 50 ans ont cette même opinion. 

Les jeunes et la science.  Les jeunes sont-ils influencés par les contre-vérités, fake news scientifiques et autres théories du complot qui font flores sur les réseaux sociaux ? On peut légitimement le craindre à lire les conclusions de l’étude menée par l’IFOP pour la fondation Jean-Jaurès et l’institut Reboot. Ils sont en effet 19% à penser que la terre est plate, 20% à être persuadés que l’Homme n’a jamais mis le pied sur la lune ou encore 27% à croire que notre espèce a été créée par une force spirituelle. Au global, plus des deux tiers (69%) des jeunes interrogés par l’IFOP croient au moins à l’une des 12 contre-vérités scientifiques énoncées dans le questionnaire. 

En uniforme. La question de rendre l’uniforme obligatoire dans les établissements scolaires a donné lieu à des divergences de points de vue entre le ministre de l’Éducation Pape Ndyaye, qui est contre, et l’épouse du Président Brigitte Macron qui s’est dite favorable. Questionnés par CSA pour CNEWS, 59% des Français se rangent à l’avis de la Première dame, mais les femmes (55%) sont moins nombreuses que les hommes (64%) à souhaiter le retour de l’uniforme. 

INTERNATIONAL

Royaume-Uni / Usurpation d’identité. Révélé par le site Thenationalnews.com, le chiffre est inquiétant : 23% des hommes britanniques (contre 11% des femmes) disent avoir déjà été victimes d’une usurpation d’identité. Pour un tiers des victimes, cette usurpation a servi à acheter des biens (téléphone, voiture…) et pour plus d’un quart à accéder à leur compte et à les voler. Moins concernées par le phénomène, les femmes sont aussi, ceci pouvant expliquer cela, celles qui le craignent le plus (70% contre 66% des hommes) mais surtout celles qui protègent le mieux leur présence sur les réseaux sociaux (63% contre 50% des hommes).  

Argentine / Gamers. Une étude menée par Digital Turbine pour le fournisseur de solutions mobiles Adsmovil met en lumière le profil des gamers argentins. Âgés de 16 à 44 ans pour 74% d’entre eux, ils jouent de manière privilégiée (65%) depuis leur smartphone et ont une préférence pour les jeux action et aventure (55%). Leur répartition n’est pas soumise au phénomène de genre : les femmes représentent en effet 47% des gamers au pays de Lionel Messi.

Espagne / Addictions. Le ministère espagnol de la Santé vient de publier les chiffres 2022 de la consommation d’alcool, de tabac et de stupéfiant dans le pays. L'alcool (76,4%), le tabac (39,0%), les sédatifs (13,1%), le cannabis (10,6%) et la cocaïne (2,4%) arrivent en tête des substances les plus consommées l’an dernier. Plus d’un Espagnol sur dix indique avoir consommé du cannabis au cours des 12 derniers mois, et 82% des hommes (contre 71% des femmes) mentionnent la consommation d’alcool. L’étude s’est penchée sur les particularismes régionaux : si la Navarre et les îles Canaries se situent au-dessus de la moyenne nationale d’ivresse, c’est dans la communauté de Valence que l’on fume le plus. Enfin, l’usage de la cigarette électronique au moins une fois progresse fortement, passant de 6,8% à 12,1% de la population étudiée. #santé

USA / Éthique professionnelle. Les vendeurs par téléphone, les membres du Congrès et les vendeurs de voitures sont ceux dont l’éthique professionnelle est jugée la plus faible par les Américains, selon une étude publiée par Gallup. Seuls 9% des personnes interrogées estiment par exemple que les élus au Congrès font preuve d’éthique, très loin des 79% qui attribuent cette qualité aux infirmières et des 62% qui en gratifient les médecins. Les journalistes ne sont pas épargnés : 42% des répondants jugent que leur éthique professionnelle est basse, voire très basse, contre 23% qui la voient élevée ou très élevée.