28/2/2023
 DANS 

WhatsApp : l'enfer, c'est les autres ?

Étude en cours de diffusion

Application la plus téléchargée dans l’Hexagone en 2022*, WhatsApp est aujourd’hui au cœur de la vie sociale de dizaines de millions de Français. Comment l’utilisent-ils ? Quels sont les désagréments qui les agacent le plus ? Pourraient-ils aujourd’hui s’en passer dans leur vie sociale ? Autant de questions qui se posent après le retentissement mondial qu'a rencontrée, en janvier, la décision d'un père de famille américain de quitter le groupe familial dont il était membre. Partagées par sa fille sur Twitter, ses motivations - trop de messages, sentiment d'être obligé de répondre, de liker... - ont fait le tour du monde et rencontré un fort écho auprès de dizaines de milliers de personnes disant vivre la même expérience.

28% des "whatsappeurs" bien en peine de s'en passer

Afin de mesurer l'impact de WhatsApp chez ses millions d'utilisateurs dans notre pays, Flashs et le comparateur de forfaits mobiles et box Lemon.fr ont confié à l'IFOP le soin de mener une étude complète sur le sujet. Ses résultats montrent qu'en dépit de nombreux motifs d'agacement, les Français se montrent satisfaits des groupes - familiaux et amicaux en tête - auxquels ils appartiennent. Et si une majorité d'entre eux indique qu'ils pourraient se passer de l'application dans leur vie sociale, quelque 28%, soit environ 8 millions de personnes dans l'Hexagone, auraient bien du mal à la désinstaller.

Les chiffres clés de l’enquête

- 72% des Français ont déjà utilisé WhatsApp et 57% des personnes interrogées ont été actives sur l’application ces trois derniers mois,

- Elles sont en moyenne membres de 4,6 groupes, majoritairement familiaux et amicaux (74%),

- Plus de 9 utilisateurs sur 10 sont heureux d’appartenir aux groupes dont ils sont membres,

- 58% ont déjà été dérangées par le nombre de messages reçus, 51% par le sentiment d’être obligé d’y répondre et 45% par des échanges personnels au sein d’un groupe,

- 33% des femmes et 31% des 18-24 ans disent qu’ils ne pourraient pas se passer de WhatsApp dans leur vie sociale.

L'analyse complète de cette enquête est disponible sur le site Lemon.fr

Photo : Alex Green