28/4/2021
 DANS 
SANTÉ

Le "poop-shaming", un tabou au féminin

Étude publiée en avril 2021

S’il est un sujet dont il semble compliqué de parler, c’est bien celui qui touche à la honte – que les anglo-saxons nomment poop shaming - d’aller à la selle en différentes circonstances. Pour autant, Flashs et le site Diogène-France ont décidé de mesurer l'ampleur de ce phénomène qui touche, l’étude confiée à l’Ifop en témoigne, des millions de personnes dans notre pays.

Le bruit et les odeurs

Si cette gêne touche les hommes comme les femmes, ces dernières sont bien plus nombreuses à l’éprouver : 61% des répondantes indiquent ainsi avoir ressenti un malaise à l’idée d’aller déféquer dans des toilettes publiques contre moins de la moitié des représentants de la gent masculine (47%). Parmi les sources de gêne qui perturbent les Français arrivent en tête l’odeur qu’ils sont susceptibles  de laisser après un passage aux toilettes, le bruit que l’on peut y faire et la crainte que la saleté du lieu leur soit attribuée. L’enquête pointe également la difficulté rencontrée par de nombreuses personnes pour trouver des toilettes accessibles alors que la Covid-19 sévissait fortement dans notre pays. 

Les chiffres clés

  • 76% des Françaises disent avoir déjà ressenti un sentiment de gêne en devant déféquer dans des circonstances particulières, notamment dans des lieux publics. 
  • 90% des Français sont gênés par l’odeur qu’ils peuvent laisser après leur passage aux toilettes.
  • 66% des Français ont déjà utilisé une technique pour masquer le bruit qu’ils font à la selle.
  • 45% des Français ont eu des difficultés à accéder aux toilettes publiques durant la crise sanitaire.
  • 60% des Français jugent les toilettes publiques sales

 

Cette campagne a fait l’objet de 53 reprises par les médias. Parmi ceux-ci : 

 20 Minutes

GQ

France Inter

Le Parisien

L’Est-Républicain

Le rapport complet de cette étude est disponible sur le site de l'Ifop

Photo : Tim Mossholder